la newsletter de Trio Racing ! Etape 10
Etape 10 : IQUIQUE / ARICA
LA DURE REALITE DU DAKAR
Miguel Jonchère :
" Après l'abandon d'Eric et Serge, c'est maintenant à notre tour de devoir nous arrêter sur le bord de la piste suite à une casse moteur dans l'étape 10 au départ de Iquique.
C'est la dure réalité du Dakar !
Mercredi le moteur nous a lâché dans la spéciale à 3 km de la sortie des dunes. C'est difficile à accepter alors que nous avions tout fait pour préserver et entretenir la voiture. C'est la dure loi des sports mécaniques, mais je ne m’y fais pas.
Nous avons fait un bon début de spéciale. Bruno a bien navigué et nous avons trouvé tous les waypoints. Nous étions confiant malgré une petite alerte au niveau du boitier de direction assistée.
Depuis 3 étapes, le Bowler consommait de l'huile et nous nous arrêtions régulièrement pour en remettre. Vers le km 250, nous avons entendu un bruit anormal dans le moteur et le temps de nous mettre sur le côté, il avait rendu l'âme.
Nous étions en haut des dunes d'Iquique... impossible de les descendre de nuit et sans moteur.
Grace au point GPS, Vincent et Olivier nous ont retrouvé à la fin de la dune que nous avons descendu a pied.
On a coutume de dire que dans un Dakar, tout se complique après l'abandon !
Jeudi, nous sommes donc partis avec Nicolas et Edouardo (2 dépanneurs
locaux) dans les dunes pour récupérer le Bowler. Nous l'avons tracté jusqu'à une passe avant de nous engager dans une descente vertigineuse d'au moins 500 m de haut.
Nous y avons passé la journée !
Un abandon sur le Dakar, c'est une forte désillusion sportive mais cela permet de faire de belles rencontres et de constater une fois de plus la gentillesse des populations locales.
Nous devons aujourd'hui trouver un moyen pour nous rendre à Lima afin de rejoindre la caravane du Dakar.
Je tiens à remercier Vincent et Olivier pour leur aide avec le Toyota d'assistance et toute l'équipe pour le travail réalisé jusque là.
Vos messages d'amitié suite à notre passage TV et à notre abandon nous ont touché Bruno et moi, nous vous en remercions."